On s'affaire dans les gréements et le port est enrobé dans les rumeurs marines : des chants portés par des voix rudes aux accents affirmés, le son des accordéons et de la bombarde, le vent qui s'est levé et joue dans la mâture, des mouettes qui plongent vers les ponts où les marins s'activent …
Et mon cœur s'emballe et l'émotion me gagne, je suis sur la vague, je sens le sel, je suis la voile et j'appareille pour le grand voyage sans voir sur le quai la foule qui s'étonne et chavire.
C'était Brest en juillet 2008.
MJPL